Fin(s) du monde

de Roger Parsemain, peintures de Valérie John

Fin(s) du monde est le dernier opus de l’œuvre poétique de Roger Parsemain. Une langue riche autant qu’inventive, un lyrisme tout en retenue, font de ce livre le porte-voix d’une veine créatrice majeure dans la Caraïbe d’aujourd’hui.

Roger Parsemain célèbre l’Île et la questionne comme il s’interroge lui-même. Martinique bien réelle ou île intérieure du créateur, l’Île est soumise au verdict du temps qui passe. Ici, « je » est un point au centre du monde et du temps, une certitude filant dans la galaxie des possibles, consciente de sa fin inéluctable et de sa singularité.

Quatre parties composent le recueil :  » En vrac », « Aux bouts de l’eau rusée », « Ce qui reste sous les arbres de l’avenue » et « Quant à je (… epitaphia mia…) ». Des peintures de Valérie John ouvrent chacune d’elles. « Écritures liminaires » selon leur titre, elles sont comme l’écho anticipé des poèmes.

Auteur de nouvelles, de récits – notamment Les Campêches s’ennuient aux Éditions Long Cours – et d’une importante œuvre poétique, Roger Parsemain est né en 1944 en Martinique et vit au François. Homme de conviction et d’engagement, élu communiste du François pendant de longues années, il a été professeur de lettres et d’histoire-géographie jusqu’en 2004.

Née en 1964 en Martinique, Valérie John est plasticienne, enseignante et critique d’art. Son travail plastique de tissage et d’accumulation de papiers, de textiles, de pigments, convoque ses racines africaines, amérindiennes et européennes.

Format 12,5 x 19 cm / Reliure souple avec rabats / 144 pages /14 € / ISBN 978-2-492218-071 / Parution : octobre 2023

Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre.

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Pile ou farce. Poéquiz
Max Jeanne / Peintures de Jean-Marc Hunt

Pile ou farce développe les thèmes privilégiés de l’auteur : Histoire, antillanité, identité complexe, environnement caribéen… Max Jeanne pose sur le monde un regard sans concession, parfois désabusé, mais jamais sans espoir. L’Histoire laisse-t-elle le choix ? Maniant l’ironie avec force, la poésie de Max Jeanne capte l’attention comme le ferait un plaidoyer.

Ainsi, au fil de cent-cinquante poèmes, une singulière présence se dessine. Une voix se hisse, puissante, confiante dans la justesse de son ton. Elle nous convie à son festin de sens.

Les neuf peintures originales de Jean-Marc Hunt dialoguent librement avec chacune des parties du recueil. Elles « ouvrent » la lecture. Puis font écho aux textes par le jeux des références à la culture caribéenne et afro-américaine.

• Collection sève parlante / Parution : mai 2019 / 164 pages / 22,00 € ……………………………………………………………………………

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Cent ans de poésie en Martinique. Une anthologie 1903-2017
Gérard Lamoureux / Avant-propos de Roger Little

Cet ouvrage rassemble des poètes de renommée internationale, tels Aimé Césaire et Édouard Glissant. Il présente aussi des poètes dont les œuvres constituent des points de passage obligés pour aborder la poésie martiniquaise. Citons par exemple Monchoachi, Roger Parsemain, Joseph Polius, Suzanne Dracius, Nicole Cage, Hanétha Vété-Congolo.

Le livre s’ouvre sur un avant-propos de Roger Little, professeur émérite à Trinity College (Dublin). Suivent cent treize textes de vingt-six poètes. Une notice bio-bibliographique présente chacun d’eux. Plusieurs poèmes ou extraits offrent ensuite la possibilité d’une véritable approche du travail de chaque auteur. Enfin, un appareil critique apporte un éclairage complémentaire. Il se compose de notes, d’un glossaire des termes rares ou créoles, d’une carte de la Martinique.

• Collection Mondes poétiques / Parution : novembre 2018 / 196 pages / 22,00 €
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Cent ans de poésie en Guadeloupe. Une anthologie 1911-2017
Gérard Lamoureux / Avant-propos de Roger Little

Les textes présentés ici proposent une vision globale d’un siècle de poésie en Guadeloupe. Certains, de facture classique, sont encore marqués par l’exotisme qui prévalait au XIXe siècle mais contiennent déjà les germes d’une antillanité assumée. La plupart au contraire sont traversés par des appels à la résistance. Ils se dressent face à la mémoire de la déportation, aux injustices subies, aux cicatrices ouvertes. C’est une poésie de combat dans un présent chargé d’une mémoire qui brûle. L’humour et l’ironie sont parfois les « armes miraculeuses » de cette révolte.

D’autres sont irrigués par une conscience plus apaisée du monde. L’idée d’une plénitude possible les traverse. Il s’agit cette fois d’aller, sans rien oublier ni renier, vers un futur réconcilié. D’autres encore, plus lyriques, revisitent l’épopée des peuples de l’Afrique à la Caraïbe. En situant l’île au cœur du monde, ils envisagent une plus vaste communauté de destin.

Tous font place à l’épellation de la nature et de la géographie. Faune, flore, terre et mer sont alors les ferments d’une insularité structurante, complice de l’affirmation de soi. Ils sont la manifestation d’un attachement profond à la terre guadeloupéenne.

• Collection Mondes poétiques / Parution : octobre 2017/ 196 pages / 22,00 € …………………………………………………………………………..

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